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mardi 5 mai 2015

Citations de Ty Segall


  • J’adore les solos, ça fait tellement partie du rock’n’roll ! (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Mon premier choc musical, j’avais douze ans. Ce qui me fascinait le plus, c’était le chant de Kurt Cobain : il savait se faire doux comme une berceuse malgré la dureté du propos. Je n’avais jamais entendu pareil mélange de fragilité et de force. (Ty Segall à propos de "Nevermind" - Télérama, 2014)
  • J’ai découvert Bowie à 13 ans grâce à Nirvana, et la reprise de The Man Who Sold The World. Ziggy Stardust, la rock star ultime. La classe absolue, irréelle, extra-terrestre ! Dans le rock, il y a un avant et un après Ziggy. Bowie et Marc Bolan (T.Rex) ont amené le glam rock à son apogée, avec une élégance visuelle incroyable.  (Ty Segall à propos de "The Rise and fall of Ziggy Stardust…" - Télérama, 2014)
  • Mon maquillage, c’est un hommage à cette musique totalement décomplexée (le glam), d’une liberté créative sans limite. Le glam est un des rares endroits dans le rock où tu peux t’échapper, lâcher prise. Aujourd’hui, le divertissement est obsédé par l’ordinaire : la télé réalité, le cinéma… j’aime l’idée, au contraire, d’amener du rêve, de proposer une expérience qui te sorte du quotidien. (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Blood Vision est un disque fou, d’une perfection rare. C’est spontané, animal, les chansons durent 1 minute 30. Rien n’est simulé. Jay Reatard (mort à 29 ans en 2010, ndlr) est couvert de sang sur la pochette… C’était un personnage intense, même dans le civil. J’ai eu la chance de jouer avec lui quand j’avais 21 ans, avec l’un de mes groupes, The Traditional Fools. J’étais très fan de sa production lo-fi, brute de décoffrage. C’est un son que j’ai utilisé longtemps.  (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Mon dernier disque est plus produit, plus abouti dans le son. J’ai planché dessus quatorze mois ; un record pour moi, qui emballe habituellement un disque en quelques semaines. C’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, je n’avais juste pas les moyens de me l’offrir. Je suis très admiratif du travail d’un producteur comme Tony Visconti (Bowie, T.Rex…) : il respectait vraiment la musique, il passait des nuits sur un morceau. J’ai vraiment essayé de revivre cette obsession du son avec mon disque. (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Le chanteur John Dwyer est plus qu’un ami. C’est un grand-frère pour moi. Il me donne plein de conseils, il a monté son label et sorti mon premier disque, c’est plus qu’un soutien psychologique ! Un type qui propose d’envoyer gratuitement les disques du label aux prisonniers américains… Un génie. Et puis, fierté, il a aussi signé sur son label White Fence, le groupe de Tim Presley. Une autre grande référence pour moi. C’est mon âme sœur musicale. Un type incroyable, super guitariste, grand parolier. Notre collaboration, notamment sur notre album en commun Hair (2012), m’apporte une créativité totalement unique. Il me pousse à tordre les choses, pour les présenter différemment. (Ty Segall à propos de Thee Oh Sees - Télérama, 2014)
  • Mon âme est Black Sabbath ! La charge émotionnelle de cette musique est dingue, elle m’explose le cerveau à chaque fois, c’est physique. (Ty Segall, Télérama, 2014)
  • Simplement mon disque préféré de tous les temps. Un album maudit, qui fût un échec à sa sortie, mais qui emporte la pop ailleurs, haut dans le ciel. C’est de la musique qui rend heureux et en même temps, les Kinks chantent la bizarrerie du quotidien. Les paroles sont géniales, des tranches de vie qui racontent la middle class anglaise. Les paroles sont devenues de plus en plus importantes pour moi. J’essaie désormais d’y faire vraiment attention, et les Kinks y sont pour beaucoup. J’ai passé des nuits à écouter ce disque, il m’obsède : j’ai recherché pendant des semaines le micro avec lequel ils avaient enregistré tel ou tel instrument… C’est mon côté geek obsessionnel du son, je préfère ne pas m’étendre, vous allez avoir peur ! (Ty Segall, à propos de l'album The Kinks Are The Village Green Preservation Society des Kinks, Télérama, 2014)
  • Le premier album du Floyd, avec tout le génie de Syd Barrett. Je découvre pour la première fois des contrées musicales inoubliables ; je n’avais même jamais envisagé qu’elles existaient. Des sons de guitares et des harmonies vocales incroyables. La musique psychédélique à son meilleur niveau, totalement hallucinée. Une preuve supplémentaire, accablante, des bienfaits de la drogue pour la musique, du jazz au rock stoner (rires) ! (Ty Segall, à propos de l'album The Piper at the Gates of Dawn des Pink Floyd, Télérama, 2014.)
  • Syd Barrett est une icône du rock extraordinaire, qui m’inspire chaque jour. (Ty Segall, Télérama, 2014.)
  • C’est simple, finalement : mon cerveau se compose ainsi : les Kinks à gauche, Syd Barrett à droite… et Black Sabbath au milieu ! (Ty Segall, Télérama, 2014.)

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