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mardi 29 mars 2016

Citations de David Bowie



  • Nous étions une petite famille typique de la classe ouvrière, avec sa vie rangée et monotone. Rien de magique, rien de brillant. J'ai su que cette vie n'était pas pour moi à 8 ans, lorsque j'ai entendu Little Richard. (Les Inrocks, 1993)
  • J’ai fait une audition à la BBC et j’ai échoué. Le commentaire disait : “Ce chanteur manque totalement de personnalité et toutes ses notes sont fausses." 
  • Je n'ai jamais eu aucun doute quand à ma réussite. Je savais que je deviendrais célèbre, je me suis préparé à cette vie très jeune. De l'extérieur je n'étais qu'un type effrayé et timide. Mais au fond de moi, l'assurance était phénoménale. (Les Inrocks, 1993)
  • S’il a chanté dans Top gear, c’est parce que le producteur de l’émission faisait bien son boulot (et l’attaché de presse de Deram aussi). Franchement, je ne trouvais pas ça terrible. C’était sa période Anthony Newley (acteur-parolier célèbre en Angleterre), et ça me laissait un peu de marbre ;  pour être sincère, c’est toujours le cas. (John Peel, 1990)
  • Le nom Bowie (connu pour être celui d'un couteau remontant au moyen-âge) me parlait lorsque j'étais plus jeune. J'étais dans une phase très philosophique à l'âge de 16 ans et je cherchais un truisme évoquant quelque chose qui coupe les mensonges. (Rolling Stone, février 1974)
  • Les premiers instruments de David, un saoxophone en plastique, une boîte à guitare et un xylophone, lui furent données avant l'adolescence. Il possédait également un tourne disques à une époque où peu d'enfants en avaient. (Kristina Amadeus, cousine de David Bowie, 2016)
  • Je change d'apparence pour la simple raison que je me lasse et pour moi, s'ennuyer est le pire péché. (Mirabelle, Janvier 1974)
  • Lorsqu'il avait 11 ans, nous dansions comme des elfes possédés sur les disques de Bill Haley, Fats Domino et Elvis Presley. (Kristina Amadeus, cousine de David Bowie, 2016)
  • J'ai toujours pensé qu'il y avait mieux à faire qu'être un chanteur sur scène qui fait crier les filles. Mais ce n'est que lorsque j'ai rencontré Lindsay Kemp, mon professeur de mime, que j'ai vraiment compris comment la mise en scène et le théâtre pouvaient contribuer à un show rock. (Mirabelle, Janvier 1974)
  • Peut-être que je suis fou aussi - il y en a dans la famille - mais j'ai toujours eu le besoin d'être quelque chose de plus qu'humain. Je me sentais dérisoire en tant qu'humain. Je pensais, "fuck that". Je veux être un superhumain." (Q Magazine, 1990)
  • Votre idée du bonheur parfait ? La lecture. (Vanity Fair, 1998)
  • Au début, Ziggy ne devait exister que sur scène, mais petit à petit, il m'a remplacé dans la vie privée. Je ne savais plus où il finissait et où je commençais. Ce n'était vraiment pas drôle d'être Ziggy 24 heures sur 24. Je me souviens d'une solitude atroce. (Les Inrocks, 1993)
  • En tant qu'artiste je voulais, plus que tout, contribuer à la culture dans laquelle je vivais. (GQ, 2002)
  • Je suis une star instantanée. Ajoutez juste de l'eau et tournez. (Who's Who in the Movies by Leslie Halliwell, 2003)
  • J'ai toujours été stupéfait d'être considéré comme le caméléon du rock. Le caméléon ne dépense-t-il pas une énergie phénoménale pour devenir impossible à distinguer de son environnement ? (Esquire, 2004)
  • Je ne sais pas si je change tout le temps d'avis ou si je mens beaucoup. C'est quelque part entre les deux. (Rolling Stone, février 1974)
  • Je mens comme je respire, tout le temps. Mais c’est seulement lorsque je constate que ce genre d’affirmation a une certaine gueule quelques semaines plus tard que je m’efforce de la consolider (rires). Je me suis rendu compte que si je m'étends dans les journaux, cela prend des allures de rabâchage après deux ou trois fois. Je finis par me paraphraser, et ça n'a plus de sens réel. Alors j'ai commencé à ajouter des éléments incongrus pour éviter de me mettre à radoter. (Rock & Folk, 1976)
  • Côté inspiration, je n'ai pas beaucoup changé de point de vue depuis mes 12 ans. J'ai une mentalité d'enfant de 12 ans. J'avais un frère qui était dans Kerouac et il m'a donné à lire "Sur la route" à cet âge là. C'est encore une grosse influence. (Rolling Stone, février 1974)
  • Je ne me contente pas d'écrire des chansons, je veux les rendre tri-dimensionnelles. Le songwriting en tant qu'art est un peu archaïque maintenant. Une chanson doit prendre forme, être personnifiée, et influencer les gens. Cela doit les affecter non pas juste en tant que chanson, mais en tant que style de vie. Les rock stars ont assimilé tout un tas de philosophies, de styles, d'histoires, d'écrits, et ils recrachent ce qu'ils ont glâné de tout ça. (Rolling Stone, février 1994)
  • Le plus intéressant pour un artiste est de piocher parmi les débris d'une culture, de regarder ce qui a été oublié ou pas vraiment pris au sérieux. Une fois que quelque chose est catégorisé et accepté, il devient une part de la tyrannie du mainstream et perd sa puissance. Ca a toujours été comme ça pour moi : ce qui m'emprisonne le plus, c'est de me sentir catalogué. (New York Times, juin 1998)
  • Au début des années 70, les gars comme moi, Bryan Ferry ou Brian Eno (…) nous étions excités par les décors, par la façon de nous habiller, par le fait de tenter de créer tout un univers pour la musique que nous faisions. (…) Nous parlions des livres que nous lisions, les poètes Beat. Nous parlions du théâtre Kabuki. Nous parlions d'artistes. J'étais intéressé par les Expressionnistes. Et il y avait énormément de Dada dans ce que nous faisions. (New York Times, juin 1998)
  • Duchamp, Burroughs, les films expressionnistes. C'était si jouissif d'appliquer toutes ces théories d'avant-garde à la musique populaire. (Les Inrocks, 1993)
  • J'ai toujours fait attention à renvoyer l'ascenseur à ceux qui m'ont influencé. Si j'aime un artiste, je tiens à le faire partager. J'ai fait ça avec Lou Reed, avec Iggy Pop. J'étais très connu et, comme on m'écoutait, j'en ai profité pour les aider. (Les Inrocks, 1993)
  • Mon premier groupe à avoir un début d'intérêt s'appelait The Hype. Tony Visconti était à la basse, Mick Ronson à la guitare, John Cambridge à la batterie et moi aux claviers et à la guitare rythmique. Je me souviens d'un concert de 1970 au Roundhouse (…) Nous étions habillés en Superman, ce devait être un spectacle totalement grotesque. A ma connaissance, ce fut le tout premier concert de glam rock, donné dans l'indifférence générale. (Les Inrocks, 1993)
  • Cela me fout tellement en colère quand les gens se concentrent sur les paroles. Cela implique qu'il n'y a pas de message dans la musique elle-même. (NME, 1980)
  • J’ai dû me résigner, il y a de cela des années, au fait que je ne suis pas très articulé lorsqu’il s’agit d’expliquer ce que je ressens. Mais ma musique le fait pour moi, elle le fait vraiment. Il y a, dans les cordes et mélodies, tout ce que je veux dire. Les mots sont juste là pour amadouer. (Livewire, 2002)
  • J'étais si élitiste, si snob. J'ai toujours méprisé la musique mainstream, seuls les nouveaux sons m'excitaient. Et encore, ils me lassaient très vite. (Les Inrocks 1993)
  • Chaque fois que je fais un album, j'ai tendance à prendre le chemin du suicide commercial parce que je me révolte contre le dernier album que j'ai fait, surtout s'il a eu du succès. C'est une façon d'éviter que cela devienne trop confortable, car alors j'écris mal – j'écris des chansons nulles. (Record Collector, 1993)
  • Tonight en 1986 est ce que j'ai fait de pire dans toute ma carrière. Il n'y a plus la moindre inventivité, la moindre flamme. J'ai totalement déserté mes disques à partir de cette époque. (…) Je n'aurais rien dû enregistrer entre Scary Monsters et Black Tie White Noise. (Les Inrocks, 1993)
  • (Évoquant une époque où il était plongé dans la magie, via le livre de Dion Fortune "Psychic Self Defense"). Je dessinais des portes pour aller dans d'autres dimensions et je suis persuadé, pour ma part, d'avoir vraiment pénétré d'autres mondes, d'être passé de l'autre côté. (NME, 1997)
  • J'ai eu plus qu'un intérêt passager pour l’Égyptologie, le mysticisme et la Kabbale. A cette époque, la réponse à la vie semblait quelque chose d'absolument évident. Ma vie entière allait être transformée en cet étrange univers fantastique nihiliste, de désastre prochain, de personnages mythologiques et de totalitarisme imminent. (Musician, mai 1993)
  • La chanson Station to Station a beaucoup à voir avec le Chemin de Croix. Toutes les références qui s'y trouvent ont à voir avec la Kabbale. C'est l'album le plus proche d'un traité de magie que j'aie jamais écrit. Je n'ai jamais lu une critique qui l'ait pigé. C'est un album extrêmement sombre. Un très mauvais moment à vivre, je dois dire. (Q Magazine, 1997)
  • Lorsque j'ai atteint la quarantaine, tout est allé de travers. En 1987 il semblait que plus rien ne marchait pour moi musicalement. J'avais perdu le fil. Je me suis senti vraiment mal. Je me suis senti nul en tant qu'artiste. Et j'ai probablement commencé à travailler sur le côté visuel des choses (la peinture en particulier) d'une façon presque désespérée pour trouver une forme de salut en tant qu'artiste. (New York Times, juin 1998)
  • J'ai remarqué que lorsque je rencontre un blocage dans mon écriture, je me tourne vers quelque chose de visuel – qu'il s'agisse d'aller voir le travail de quelqu'un d'autre ou de me mettre à peindre. (Lucky Magazine, octobre 2005)
  • J'ai commencé à collectionner très tôt (les œuvres d'art). J'ai quelques Le Tintoret depuis de nombreuses années. J'ai un Rubens. L'art est, sérieusement, la seule chose que j'ai jamais voulu posséder. Ca a toujours été pour moi une nourriture stable. Je m'en sers. Cela peut changer mon humeur le matin. La même œuvre peut influer de différentes façons, selon ce que je traverse. (New York Times, juin 1998)
  • Je suis gay, et je l'ai toujours été, même lorsque j'étais David Jones. (Melody Maker, 1972)
  • Ma plus grande erreur a été de dire au journaliste du Melody Maker que j'étais bisexuel. Mon Dieu, j'étais si jeune alors. J'expérimentais… (Rolling Stone, 1993)
  • On parlait très peu de bisexualité ou de culture gay avant moi. Sans le savoir, j'ai vraiment fait émerger tout ça. Avant de venir en Amérique, je n'avais jamais, jamais vu le mot gay. Il a fallu un peu de temps et quelques grosses rumeurs avant que les gays ne disent "nous désavouons David Bowie". Bien sûr. Ils savaient que je n'étais pas ce pour quoi ils se battaient. (Playboy, 1976)
  • Si j'ai contribué à une chose, c'est à une bonne dose d'incertitude. Pour le meilleur ou pour le pire. (NME, sept 1980)
  • Je crois en une forme d'énergie. Mais je ne souhaiterais pas mettre un nom dessus. (London Weekend Television Program, 1973)
  • J'ai étudié le bouddhisme tibétain lorsque j'étais jeune, influencé par Kerouac. (…) Je me suis habitué à leur façon de penser, ou de ne pas penser, et pendant un temps j'ai été très impliqué. J'ai été jusqu'à vouloir devenir moine novice mais deux semaines avant de m'engager j'ai rompu, je me suis retrouvé dans les rues bourré et je n'ai jamais regardé en arrière. (Rolling Stone, février 1994)
  • J'ai un véritable besoin, effréné, de spiritualité. Mais je ne suis à l'aise avec aucune religion établie et j'ai d'une certaine façon touché à toutes. Je ne suis pas en quête de foi, je ne veux pas croire en quelque chose. Je cherche la connaissance. (NME, Nov 1995)
  • Je suis en admiration devant l'univers, mais je ne crois pas nécessairement qu'il y ait une intelligence derrière. (Esquire, 2004)
  • Il y a environ deux ans j'ai été invité à la Factory (…) J'ai rencontré cet homme qui était mort vivant. Le teint jaune, une perruque de la mauvaise couleur, de petites lunettes. J'ai tendu la main et le mec s'est retiré, alors j'ai pensé 'ce type n'aime pas la chair, de toute évidence c'est un reptilien'. Il a sorti un appareil photo et a pris une photo de moi. J'ai tenté de papoter avec lui mais ça ne menait nulle part. Mais alors il a vu mes chaussures. Je portais une paire de chaussures jaunes et dorées, et il a dit "J'adore ces chaussures, dis-moi où tu les a trouvées". Il s'est alors lancé dans un discours sur le design de chaussures et ça a brisé la glace. Mes chaussures jaunes ont brisé la glace avec Andy Warhol. J'adore ce qu'il faisait. (Rolling Stone, 1974)
  • J'étais invisible, personne ne me voyait. Jusqu'au jour où j'ai teint mes cheveux en rouge. Là, pour la première fois, on m'a remarqué ! C'était en 1971, pendant l'enregistrement de Ziggy Stardust.Je cherchais à me créer un personnage pour porter cet album sur scène. Je suis allé voir Orange Mécanique au cinéma, et je suis tombé en admiration devant les fringues de la bande de casseurs : combinaisons à fermeture Eclair, chaussures de catch, bandeau sur l'œil… j'adorais le côté violent de cette image, j'ai voulu le rendre absurde, vaudevillesque. (Les Inrocks 1993)
  • Avec un costume, portez toujours de grosses chaussures anglaises, celles à larges bords. Il n'y a rien de pire que ces petites choses italiennes en bas des jambes. (Esquire, 2004)
  • Je suis beaucoup plus intéressé par les implications théâtrales des vêtements que je ne le suis par la mode de tous les jours. (…) Vous savez quoi ? Je n'ai jamais été à un défilé de mode de ma vie. (Lucky Magazine, oct 2005)
  • J'ai pris de l'acide trois fois. C'était très coloré, mais j'ai pensé que ma propre imagination était déjà plus riche. Naturellement. (…) Les seules drogues que je prends, en fait, sont celles qui permettent de travailler plus longtemps. (Playboy, 1976)
  • Incroyables pertes de mémoire. Des pans entiers de ma vie. Je ne peux pas me souvenir, par exemple, de quoi que ce soit – quoi que ce soit - de 1975. Pas une seule minute ! (Rolling Stone, 1983)
  • J'ai besoin de sentir que je ne me laisse pas tomber en tant qu'artiste et que j'ai toujours quelque chose à apporter. Ca ne marche pas pour moi de faire mon Major Tom. Je n'ai pas envie de finir à Las Vegas. (USA Today, 1995)
  • Je n'ai jamais pensé que la vie était très longue. Devenir vieux n'a pas du tout été une surprise pour moi. J'ignore si c'est une bonne ou une mauvaise chose mais j'ai toujours été terriblement conscient de sa finitude, et j'ai toujours pensé que si nous n'avons qu'une vie, alors essayons d'expérimenter avec. (The Telegraph, 1996)
  • En vieillissant, les questions se résument à deux ou trois. Combien de temps ? Et que faire du temps qu'il me reste ? (New York Times, 2002)
  • Tirez le meilleur de chaque instant. Nous n'évoluons pas. Nous n'allons nulle part. (Esquire, 2004)
  • "Comment se fait-il que les seuls artistes noirs présentés passent entre 2h30 du matin et 6h du matin ?", demande David Bowie à son interlocuteur Mark Goodman. Alors que l'animateur de MTV se justifie en disant "qu'une petite ville du Midwest pourrait être effrayée par Prince", que la chaîne doit "jouer une musique qui plaise au pays tout entier" et doit parler "à un ado de 17 ans" qui n'habite pas une grande ville, Bowie insiste. "Mais attendez, peut-être que les Isley Brothers ou Marvin Gaye parlent à un ado de 17 ans noir. Lui aussi est américain", persiste-t-il, en évoquant les très bons clips déjà réalisés pour des artistes de soul et de funk et que MTV continue d'ignorer. (MTV News, 1983)
  • C'est la musique noire américaine, comme Little Richard et John Coltrane dans les années 1950, qui m'a vraiment poussé à faire de la musique et à écrire. (Record Collector, 1993)
  • Je ne peux pas tout livrer, dire non mais vouloir dire oui, c'est tout ce que j'ai toujours voulu dire, c'est le message que j'envoie. (sur "I Can't Give Everything Away", 2016)
  • Je pense que la célébrité en elle-même n'est pas une récompense. Tout au plus, elle te permet d'avoir une place au restaurant.
  • Je ne sais pas où je vais aller à partir de maintenant. Mais je promets que ça ne sera pas ennuyeux. 
  • La vérité étant que, bien sûr, il n'y a pas de voyage. Il y a des arrivées et des départs, le tout en même temps. 
  • Quand tu vieillis, le nombre de questions se réduit à deux ou trois. Combien de temps ? Et que vais-je faire avec le temps qui me reste ?  
  • J'ai réinventé mon image tellement de fois que je suis dans le déni d'avoir été à l'origine une femme coréenne en surpoids. 
  • Je voulais démontrer le pouvoir de soutien qu'est la musique. 
  • Je suis toujours émerveillé de voir que les gens prennent ce que je dis au sérieux. Je ne prends même pas ce que je dis au sérieux. 
  • Tout ce que je veux dire se trouve dans les cordes et les mélodies. Les mots les égayent juste. Ça a toujours été pour moi le moyen d'exprimer ce qui ne l'était d'aucune autre façon. 
  • J'ai fait plus de 25 albums studios. J'ai probablement fait deux albums puants, des albums pas si mauvais et quelques très bons albums. Je suis fier de ce que j'ai fait. En fait, ça a été une belle balade. 
  • En tant que noir américain, il ne se passe pas un jour sans que je sois renvoyé au fait que je suis noir. Cela n'a rien à voir avec moi. Certaines personnes se sentent juste mal à l'aise en ma présence. Avec David Bowie, je n'ai jamais rien ressenti de tel. (Nile Rodgers, 1983)


  • Pour Let's Dance il avait assez foi en moi pour me laisser le contrôle total. Il disait "Nile, prends ma vision et concrétise là. Tu es l'impresario." C'était la plus grande forme de respect que personne ne m'avait jamais donnée. (Nile Rodgers, 1983)
  • David Bowie m'a montré une photo de Little Richard dans une cadillac rouge en me disant "Je veux que mon album sonne comme ça." "Il m'avait juste montré une photo mais j'ai totalement compris. Il voulait quelque chose qui donne une idée de futur mais qui soit enraciné dans le rock'n'roll, quelque chose de noir, de R&B, mais de mutant et d'indémodable. (Nile Rodgers, 1983)
  • Ce type m'a sauvé de l'anéantissement professionnel et peut-être même personnel – c'est aussi simple que cela. Il m'a ressuscité. Plein de gens étaient curieux de ma personne, mais il était le seul qui avait suffisamment de points communs avec moi et qui aimait ce que je faisais et qui en outre avait véritablement l'intention de m'aider. (Iggy Pop, New York Times, 2016)
  • Il était davantage un bienfaiteur qu'un ami au sens où on l'entend généralement. Il s'est donné du mal pour que je bénéficie d'un bon karma. (Iggy Pop, New York Times, 2016)
  • Bowie me voyait parfois comme un personnage de Dostoïevski actuel ou un Van Gogh moderne. Mais il savait aussi que je ne suis qu'un plouc au fond. Avec lui, j'ai appris des choses dont je me sers encore aujourd'hui. J'ai rencontré les Beatles et les Stones, untel et untel et cette actrice et cet acteur et tous ces gens puissants grâce à lui. J'ai observé. Et une fois de temps en temps je me comporte de façon un peu moins rustique lorsque j'ai affaire à ce genre de personnes. (Iggy Pop, New York Times, 2016)
  • Bowie a tenu à aller rendre visite à mes parents qui vivaient dans une caravane à Détroit. Les voisins de mes parents étaient si effrayés par cette voiture et les gardes du corps qu'ils ont appelé la police. Mon père est un homme merveilleux et il a dit à Bowie "Merci pour ce que vous faites pour mon fils". (Iggy Pop, New York Times, 2016)
  • L'amitié de David était la lumière de ma vie, a réagi Iggy Pop juste après l'annonce de la mort du Thin White Duke dans la nuit de dimanche à lundi. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi brillant. Il était le meilleur. (Iggy Pop, Twitter, 11 janvier 2016)
  • A propos de la pochette de "Blackstar" : Le symbole de l'étoile noire (★ ), plutôt que l'écriture Blackstar, a une sorte de finalité, de simplicité, une noirceur, qui est une représentation de la musique. Beaucoup de gens ont dit que c'était une pochette merdique au moment de sa sortie, que ça avait pris cinq minutes à dessiner . Je crois qu'il y a un malentendu au sujet de la simplicité, elle peut prendre beaucoup de temps à atteindre. (...) Nous sommes confrontés à tant d'images sur internet qu'il est nécessaire d'être direct. L'idée de mortalité est là, et bien sûr l'idée d'un trou noir absorbant tout, le Big Bang, le début de l'univers, s'il y a une fin à l'univers. Ce sont des choses en rapport avec la mortalité. Sur la pochette de la version vinyle, l'étoile est découpée et laisse apparaître le disque vinyl en dessous. Le fait qu'on puisse voir le disque en tant qu'objet physique qui se dégrade (…) est également un commentaire sur la mortalité. Il m'a dit que les paroles de Blackstar étaient très honnêtes. C'était un homme face à sa propre mortalité, et j'espère que le dessin est approprié. (Jonathan Barnbrook, graphiste, Deezen, 2016)
  • A propos de la pochette de "The Next Day : "The Next Day" symbolise l'oubli ou l'effacement du passé.  C'est la pochette qui a le plus divisé, parce que nous n'avons pas fait ce que les gens attendaient, c'est-à-dire une belle photo récente de David Bowie. Nous avons décidé de jouer avec cette attente d'image. Je pense que personne d'autre que Bowie n'aurait pris ce risque. Il était très curieux de connaître la réaction des gens. David Bowie était toujours très respectueux des personnes qui achetaient sa musique, et il voulait qu'ils comprennent les idées. Il comprenait la valeur de l'image sur une pochette d'album quand tous les autres l'avaient oubliée. (Jonathan Barnbrook, graphiste, Deezen, 2016)
  • C’est un grand privilège de l’avoir connu et d’avoir travaillé avec lui. Un homme et un artiste remarquable. Je l’aimais. (Mick Rock, 2016)
Voir toutes les citations de et sur David Bowie

Sources : Culturbox / Télérama

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