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vendredi 31 mars 2017

Citations musicales - Nouveautés du 01/04/2017



  • Il n’y a pas énormément de guitaristes femmes. Peut-être que je suis un homme alors ! (PJ Harvey).
  • Nous repartons ce matin pour l'Angleterre. Nous regrettons sincèrement de devoir annuler le reste de notre tournée française, mais après les incidents des deux derniers jours il nous apparaît impossible de continuer. À Lyon il y a eu des bagarres, plusieurs milliers de personnes ont défoncé les portes de la salle où nous jouions, causant plusieurs blessés. À Nancy par contre c'est nous qui avons dû enfoncer les portes des coulisses pour pouvoir venir jouer car personne ne voulait nous ouvrir... Nous ne parlons même pas des billetteries pirates, des lamentables conditions d'hébergement, de la sécurité qui n'était pas garantie, etc...Tout ceci est dû à une organisation lamentable. Nous ne savons pas encore si nous jouerons à Paris. Nous reviendrons samedi à Paris vérifier nous-même que tout est en place pour assurer la sécurité du public et la nôtre. Nous sommes désolés pour les spectateurs de Lille et de Marseille, mais il n'est pas question que nous continuions dans d'aussi lamentables conditions (Robert Plant, Led Zeppelin, Nancy, 1973).
  • Avec les Yardbirds, on jouait au Crawdaddy à Richemond. Une sacrée époque ! C'était ma grande période de destruction de guitare, il y a bien longtemps. Je vous le dis, c'était bien avant Pete Townshend. Je n'essaie pas de dire : « Hey ! c'était moi le premier », mais quand même ... j'étais le premier ! À l'époque, Townshend n'était même pas encore avec les Who, il était avec les High Numbers et faisait du Tamla Motown (Jeff Beck, Best, 1973).
  • Tous les chanteurs veulent être des stars. Ce sont tous des musiciens frustrés, à moins qu'ils ne jouent eux-mêmes (Jeff Beck, Best, 1973).
  • Les meilleurs morceaux sont ceux qui ont des paroles stupides ou pas de paroles du tout (Robert Wyatt, Soft Machine, Best, 1974).
  • L'une des choses les plus embarrassantes avec Soft Machine, c'était les types qui venaient après le concert et disaient : « Je vous aime tellement plus que cette merde de soul music. C'est tellement supérieur parce qu'on sent bien que vous avez écouté Stockhausen... » Et je pensais : « Fuck Stockhausen ! » parce qu'à l'époque il y avait Otis Redding qui faisait une musique merveilleuse (Robert Wyatt, Soft Machine, Best, 1974).
  • À l'époque où Dylan a commencé à devenir populaire, je le détestais. Toutes ses chansons politiques, gauchistes... Et plus tard je lui en ai voulu d'avoir lancé cette mode du protest-song, des marches de protestation, d'avoir lancé la mode de la guerre du Viêt-Nam, je trouvais cela d'un grotesque... Tout cela était si vulgaire, cela a conduit à Woodstock. Ce fut une époque assez dure car tous les étudiants qui étaient avec moi me considéraient comme horriblement réactionnaire. En fait je suis conservateur. Je suis très attaché à ces vieilles valeurs anglaises de la tolérance, du libre-arbitre. Je n'ai pas envie de voir des syndicats ou je ne sais quoi d'aussi vulgaire venir chambouler mon équilibre. J'ai assez peur de tout ça (Brian Ferry, Roxy Music, Best, 1975).
  • Si j'avais été un guitariste aussi exceptionnel que Jimi (Hendrix), j'aurais détruit ma guitare pour cette raison, par amour. Quand Jimi est arrivé à Londres, pour moi il était une véritable apothéose, une combinaison suprême du meilleur des plus grands. Il avait en lui le meilleur de Clapton, le meilleur de Beck, le meilleur de Buddy Guy, le meilleur de Chuck Berry, même le meilleur de moi-même. Tout en une seule personne. Quand on m'a dit que Jeff Beck détruisait sa guitare, ça m'a rendu furieux, mais lorsque j'ai vu Hendrix le faire, cela m'est apparu comme un acte naturel, spontané, un cadeau, alors que chez moi c'est un geste très égoïste. Je suis, inutile de le préciser, très loin de Hendrix. Il vivait incroyablement vite. Le jour de sa mort, il avait probablement embrassé des centaines d'années d'existence (Pete Townshend, The Who, Best, 1971).
  • Nous gagnons de l'argent depuis deux ans seulement. Il y a deux ans, nous étions criblés de dettes et s'il n'y avait as eu « Tommy », le groupe aurait certainement cessé d'exister. Il nous a fallu beaucoup de courage, d'énergie et de foi pour continuer. C'est d'ailleurs ce qui finalement opère la sélection. Seuls les meilleurs restent. Les Stones, Grateful Dead, nous. Les autres se séparent. Les mauvais groupes, les Beatles par exemple, ne sont plus là pour nous ennuyer (il éclate de rire) (Pete Townshend, The Who, Best, 1971).
  • Les militants révolutionnaires sont en colère contre les Who ou les Stones parce que nos chansons sont un appel à la révolte mais lorsqu'ils viennent frapper à ma porte en disant : « Viens te battre avec nous, camarade ! », je leur réponds : « Non, je préfère aller jouer au golf. » Nous ne sommes pas des révolutionnaires; ce sont eux les révolutionnaires, nous ne sommes que le miroir de leurs désirs. Ils se voient en nous, notre rôle s'arrête là. Mais c'est déjà très important car sans nous, ils ne pourraient survivre, et sans eux nous n'aurions pas de raison d'être (Pete Townshend, The Who, Best, 1971).
  • Les Beatles sont de très grands compositeurs, comme Mick et Keith Richard. Mais la comparaison s'arrête là. Vous parlez de Dieu et des êtres humains. Vous parlez des Beatles, puis de tous les autres (Bill Graham, producteur et propriétaire des Fillmore de New York et San Francisco, Best, 1971).
  • Altamont était le parfait exemple d'un mauvais usage de la puissance. Les Rolling Stones avaient dit : « Nous allons faire une représentation gratuite, après avoir pris un million de dollars. » Est-ce qu'ils se figuraient vraiment donner quelque chose aux gens dans cet endroit minable, sans aucun aménagement sanitaire. Ont-ils oublié les Hells Angels ? Qu'ont-il donné au public ? Une heure de leur sale existence. Pourquoi ne jouent-ils pas dans un hôpital ? Pourquoi ne jouent-ils pas dans une ville, dans un auditorium de 5000 places où tout le monde pourrait les voir et les entendre au lieu de venir ici comme des cochons de capitalistes, rafler tout l'argent, pour ensuite donner une petite représentation et après se barrer. C'est un orgasme sans acte d'amour (Bill Graham, producteur et propriétaire des Fillmore de New-York et San Francisco, Best, 1971).
  • Les jeunes américains donnent trop d'importance au rock. Vous n'êtes pas obligé de voir Jimi Hendrix, vous pourriez aussi bien l'entendre sur un disque. Nous sommes en 1970. Vous avez une radio, des disques, ne fabriquez pas des Dieux ! Ils ne vous rendront pas meilleurs que vous n'êtes. Ils ne vous apprendront pas à comprendre la vie (Bill Graham, producteur et propriétaire des Fillmore de New-York et San Francisco, Best, 1971).

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