Le succès aujourd'hui, c'est plus
proche du hold-up que de la fiche de paie (Jacques Dutronc, Pensées et
répliques, 2000).
Bob Marley est le dernier prophète (Philippe Manœuvre).
Même pas la peine d'enregistrer de nouveaux morceaux. J'ai
tellement de chansons à mon actif que je pourrais chanter pendant deux semaines
sans jamais m'arrêter (Ken Boothe).
Avec le violon, il faut choisir : ou bien tu joues
juste, ou bien tu joues tzigane (Bobby Lapointe).
Il n'y avait plus de véritable symbole sexuel masculin
depuis que James Dean est mort et que Marlon Brando a pris du ventre. Les
battements de coeur de Dylan sont plutôt cérébraux et les Beatles ont toujours
été trop jolis pour être vraiment sexy. Maintenant arrive Jim Morrison, des
Doors. Si mes antennes ne s'égarent pas, il y a longtemps qu'il n'y a rien eu
d'aussi fort pour s'emparer de la libido des masses (Howard Smith).
Les Beatles et les Stones sont là pour vous envoyer en
l'air, les Doors sont faits pour après, quand vous êtes déjà sur orbite (Gene
Youngblood).
Vos compositions sont souvent dédiées à quelqu'un : « Waltz
for Nicky » , « Tango pour Claude » , « Giselle », « Lili »,
« Tea for Toots »... Ah oui, c'est vrai, j'ai toujours fait ça. C'est
comme une pensée à quelqu'un que j'aime, vivant ou disparu (Richard Galliano
interviewé par Mathieu Durand dans Jazz News n°59, février 2017).
Vous avez souffert de la mauvaise réputation de l'accordéon
? Oui, à l'époque. Même quand on me faisait un compliment on me disait : « Il
joue de l'accordéon mais pas pareil » (Richard Galliano interviewé par
Mathieu Durand dans Jazz News n°59, février 2017).
Pour moi l'art a toujours été une plateforme pour connecter
les gens et les faire réagir à des émotions et des idées. Pour certains,
écouter du jazz est un moment de détente un peu classe, avec une cheminée, un
verre de Chardonnay ...Pourquoi pas ! .(..). Mais pour moi, le jazz, c'est
autre chose : c'est ressentir des choses et se poser des questions. La majorité
des gens ne sait pas quelles notes tu joues et ce n'est pas important. Ça ne
l'est que pour un très faible pourcentage de personnes qui comprennent
réellement le bordel qui se passe musicalement. Pour les autres, c'est juste
une question de feeling (Nasheet Waits, Jazz News n°59, février 2017).
Michel Portal musicien de l'éphémère, du provisoire et de
l'improviste, ce qui est la nature même du musicien. (...) Un nouveau disque de
Portal ne ressemble à rien. Pas même à un autre disque de Portal. Il y a là des
sons venus d'ailleurs qu'on n'entend point ailleurs. Des sons inventés pour
donner des idées aux poètes, des formes aux peintres et des libertés aux autres
musiciens, de jazz, de rock, de classique, de recherche, de variété ou de ce
que vous voudrez. Comme la langue ancienne d'un monde encore à découvrir
(Francis Marmande sur le cd Turbulence de Michel Portal, 1987).
Le
Concerto de Bela Bartok vaut celui de Beethoven. Qu'importe si « l’alexandrin »
de Bartok a les pieds mal chaussés, puisqu'il nous traîne dans les étoiles ! La Lumière d'où qu'elle
vienne EST la Lumière
(Léo Ferré, extrait de la préface du recueil Poètes vos papiers !, 1956).
Divine Anarchie, adorable Anarchie, tu n'es pas un système,
un parti, une référence, mais un état d'âme. Tu es la seule invention de
l'homme, et sa solitude, et ce qui lui reste de liberté. Tu es l'avoine du
poète (Léo Ferré, extrait de la préface
du recueil Poètes vos papiers !, 1956).
Je chante faux mais j’entends juste (Marcel Achard, Jean de la lune, 1929).
La première chose à faire pour jouer du piano, c’est
soulever le couvercle (Jean-Marie Gourio).